3 choses à savoir sur l’anxiété de séparation chez le chien

3 choses à savoir sur l'anxiété de séparation chez le chien

L’anxiété de séparation chez le chien est une pathologie que l’on retrouve fréquemment. Pourtant, rare sont les fois où elle est considérée comme telle. Nos compagnons à quatre pattes sont souvent incompris et réprimandés pour toutes les gênes que ce trouble peut occasionner. Le maître est, quant à lui, régulièrement désemparé et ne sait quelle attitude adopter entre rassurer ou gronder. Dans cet article, découvrez 3 choses à savoir sur l’anxiété de séparation chez le chien.

L’anxiété de séparation, un trouble fréquent chez les chiens de refuge

L’anxiété de séparation peut être dû à de nombreux facteurs. C’est un trouble que l’on retrouve souvent chez les chiens de refuge. Ainsi, il n’est pas rare que les bonnes âmes ayant voulu sauver un chien se retrouvent confrontées à ce problème.

En effet, un chien de refuge est un chien potentiellement “cassé » par son passé. Beaucoup d’entre eux se sont retrouvés à la rue, forcés de se débrouiller seuls sans la chaleur d’un foyer. D’autres ont connu beaucoup de changements de famille et d’environnement, ce qui occasionne du stress. Tout ceci entraîne une incertitude permanente : le chien se rappelle que rien n’est acquis et en souffre terriblement. D’autres animaux en pâtissent aussi, car n’ont pas été habitués à rester seuls comme les chiots. Pour certains chiens, il s’agira d’une réponse à un changement soudain, comme un déménagement.

Généralement, l’anxiété de séparation se manifeste par des aboiements, des pleurs, de la malpropreté et peut aussi faire l’objet de destructions.

Guérir l’anxiété de séparation par un processus d’habituation

Aider un chien à surmonter l’anxiété de séparation consiste à l’habituer à être seul à la maison. Pour ce faire, il faut s’armer de patience. Rien ne sert d’induire un climat de tension supplémentaire à votre animal. N’oubliez jamais que les chiens sont des éponges : ils ressentent tout. La clef de la réussite réside dans les “petits pas”. Autrement dit, procédez graduellement. Commencez par des petites absences de quelques secondes à plusieurs minutes et augmentez la durée au fur et à mesure.

Vous devez aussi réaliser des faux départs. En effet, en partant de chez vous, adoptez des routines qui stressent votre animal. Prendre un verre d’eau, aller aux toilettes, prendre vos clefs… Tout ceci, votre chien l’a bien observé. Son angoisse monte donc dès lors où vous effectuez ces actions. Il faut les déconstruire ou en changer l’ordre.

Vous pouvez aussi vous munir de jouets d’occupation. Ils seront le réconfort de votre animal durant votre absence. De nombreux partenaires de Cat’n’Dogster proposent des jouets de ce type.

Le recours au vétérinaire comportementaliste

Malheureusement, dans certains cas, votre animal peut se mettre dans de tels états que le recours à un vétérinaire comportementaliste soit indispensable. C’est notamment le cas lorsque le chien semble trop attaché à vous jusqu’à ne pas vous laisser changer de pièces. Si vous constatez que votre compagnon vous suit partout et vous cherche sans cesse du regard, vous allez peut-être devoir prendre un rendez-vous.

Le vétérinaire comportementaliste fera un bilan avec vous et votre chien et vous conseillera au mieux. Il se peut aussi qu’il vous préconise des anxiolytiques.

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